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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/35

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évident, le jeune barine surtout. Ses yeux de douze ans luisaient de désirs, quand il découvrait le gros derrière d’une femme, et il s’en donnait à cœur joie, fouettant à tour de bras les larges fesses confiées à ses bons soins, sous les yeux de ses parents ravis de voir en leur cher fils de si bonnes dispositions.

Un jour, il avait alors treize ans, ce fut la cuisinière, une femme de trente cinq ans, très conservée, qui n’avait pas été fouettée depuis quelques années, qu’on lui confia. Elle était coupable d’un grand crime, elle avait laissé tourner une sauce que le jeune barine aimait beaucoup aussi le chargea-t-on de l’en punir.

On nous avait menées là, pour nous montrer comment le jeune maître fouettait les femmes. Le père, la mère, et la jeune barine étaient là aussi, se délectant à voir le jeune garçon trousser lui-même cette femme de trente-cinq ans. Elle avait une grosse paire de fesses, qui ressortaient encore davantage, parce qu’on la tenait penchée en avant.

Avant de fouetter la délinquante, le jeune barine s’avança près du gros fessier, et se mit à pincer la peau, tordant la chair dans ses