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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/381

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toujours avec la même indifférence. Il vint derrière, tâta mes fesses et mes cuisses, dut trouver la soie bien ajustée, car il ne fit pas d’observation. Il me fit incliner, la soie se tendit.

Lui aussi, me fit écarter les pieds à la distance réglementaire, et l’essayeuse vint, comme la fille de chambre dans le salon d’essayage, me faire pencher peu à peu appuyant sur mes épaules. Le maillot éclata au même endroit de la descente.

L’essayeuse continuait à me courber vers le parquet, le maillot se décousait de haut en bas, et mes grosses fesses qui se dilataient à l’aise, maintenant qu’elles n’étaient plus serrées dans la soie, se montrèrent dans toute leur ampleur, avec tous les alentours. Elle me maintint un moment la tête entre les jambes.

— Bien, dit le Grand-Duc, en m’appliquant cinq ou six fortes claques sur mes fesses nues, c’est bien là le maillot qui convient à ce gros postérieur.

Il tourna sur ses talons, pendant que l’essayeuse et moi l’imitant, nous nous inclinions jusqu’à terre. Elle me ramena au