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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/422

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avait eu une influence heureuse sur mon bouton, qui, dès que le voyage reprit, ne cessa de répandre des pleurs que lorsque le visiteur déposa son offrande dans mon sein.

Après les ablutions il allait me renvoyer, quand une idée le prit. Il poussa un bouton. Une surveillante parut.

— Va me chercher Marta, pour que je lui donne sur le champ la correction que je lui ai promise ce matin au bain.

Une grande fille de vingt-trois ans, blonde comme les blés mûrs, très élancée, entra revêtue d’un peignoir, qu’elle enleva sans attendre l’ordre du maître. Sur un signe qu’il lui fit, elle vint s’agenouiller le buste en travers de ses cuisses, ses deux tétons appuyés sur le membre. Elle avait un superbe fessier d’une blancheur de neige et d’une peau très fine.

Le maître me montra un martinet de cuir, en me recommandant de lui en appliquer trente-neuf coups, et de ne pas la ménager, si je ne voulais pas qu’il me fit fouetter ensuite par Marta, qui ne se ferait pas faute de m’écorcher les fesses pour se venger.

Il n’avait pas besoin de me recomman-