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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/433

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des stalles, les fesses et les cuises nues, le maillot sur les genoux, sans doute pour que les assistants vissent de plus près des fesses neuves pour les lumières. Je vins prendre ma place les yeux secs.

La séance n’était pas terminée. Il y avait encore à fouetter une surveillante qui s’était relâchée dans son service. C’était une femme de trente deux ans, qui, elle aussi, dut se mettre sur le billot. Seulement comme elle était en tenue de ville, ce fut une de ses collègues qui dut venir la trousser.

Elle avait un pantalon collant, fendu par derrière, que bombait un opulent postérieur. Avant de la faire déculotter, la directrice cingla cinq ou six fois la croupe emprisonnée. On voyait les muscles palpiter sous la toile collante. Puis la servante lui baissa le pantalon, et jeta la chemise sur les reins. Les fesses très blanches étaient sillonnées de lignes rouges.

Ainsi posé sur le billot le gros postérieur paraissait très volumineux. Les cordes envolées dans l’espace retombèrent éparpillées au bas des hanches, s’enroulèrent, s’imprimant en rouge vif sur une large surface.