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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/436

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Gardes, qui avait fessé en public la jeune marcheuse de quatorze ans et demi. Il était enveloppé dans une robe de chambre en flanelle.

Je pense que tu ne seras pas aussi rebelle que ta jeune camarade, Mariska. Avec des appas comme les tiens, tu ne peux manquer d’être une luronne. Puis tu supportes si stoïquement les cordes, que tu dois être une fille énergique. Mais tu vas te restaurer pour avoir des forces cette nuit.

Je lui fus si reconnaissante de l’offre qu’il me faisait de partager son souper, qu’il dut lire dans mes yeux l’amour dont j’allais le payer de sa gracieuseté.

Je dus me mettre toute nue et m’asseoir à nu sur ses cuisses, mes fesses brûlantes appuyées contre son beau vit, qui bandait déjà superbement, et qui se mit à bander à tout rompre, sous ce brasier. Il était surpris lui aussi de l’épaisseur de ma toison à mon âge, il parcourut tous mes charmes, palpant les reliefs pendant que je mangeais.

Il ne toucha à rien. Mais quand j’eus fini, il fit sauter un bouchon de champagne,