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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/444

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manquement à la cadence en présence de leurs amis, interrompirent la valse, et firent approcher les deux délinquantes, qui durent présenter leurs fesses nues à la correction qu’elles allaient recevoir séance tenante.

Comme dans la posture où nous étions, le fouetteur pouvait tout voir, il aperçut au bas de ma toison, quelque chose d’anormal. Il y porta le doigt et constata l’accident.

Il appela ses amis, qui vinrent défiler devant la preuve évidente de mon épanchement, riant de ma facilité à me mouiller, y mettant le doigt, appuyant sur le corps du délit. Cette insistance prolongée des doigts inquisiteurs reproduisit le phénomène, au dixième contact mes fesses se mirent à frétiller de nouveau, au grand ébahissement du doigt qui passait l’inspection en ce moment.

Les doigts continuèrent leur investigation quêteuse. Pendant cette constatation obstinée, le même phénomène se reproduisit encore deux fois.

Comme j’étais la seule coupable, je reçus une douzaine de coups de cordes sur mes fesses nues. Je dus rester à genoux sur le gazon, appuyée sur les mains, sous les yeux