Aller au contenu

Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/466

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 100 —

piquaient de leurs pointes raidies. Il serrait ses cuisses de sorte que ses boules remontaient, et comme mes fesses et mes cuisses émergeaient en dehors, il était entre mes jambes, il pouvait tout voir, l’engloutissement de la belle machine dans le gouffre, les lèvres vermeilles qui la vomissaient.

Je lui recommandais de me fesser à tour de bras pendant l’action. En commençant, il me fessait légèrement, mais bientôt, stimulé par cette mer de chairs lubriques, il m’appliquait des claques bruyantes qui rougissaient mes fesses, et qui me faisaient me démener comme une possédée. Plus elles étaient piquantes, et plus nous jouissions.

Quand mes fesses frétillaient, se roulant sur la quille, il cessait de me fesser, se prenant des deux mains à mes fesses, qu’il tenait écartées, tirant à les fendre, il voyait jusqu’au trou plissé.

Quand il restait en route, je lui criais « plus fort, tire-moi du sang », car je le tutoyais pendant le rut qui m’affolait. Alors il tapait si fort, que quelquefois des rubis pointillaient mes fesses. J’étais alors comme une enragée, ma croupe se démenait furieu-