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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/467

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sement, et les pointes de mes seins se dressaient aiguës comme des fers de lance. Il jouissait comme un damné.

Sa verge restait toujours en assez bon état, pour me permettre de livrer un autre assaut. Il se contentait, maintenant que c’était plus long à venir, d’attendre immobile sous moi, les yeux au ciel, s’absorbant dans la contemplation de mes fesses empourprées ou saignantes, qui frétillaient toujours deux ou trois fois, avant qu’il eût part à la fête. Cette lenteur à s’épancher prolongeait la jouissance, et quand ça venait c’était le paradis sur la terre.

Nous restâmes quinze jours dans ce chalet. Puis son congé expiré, il m’amena dans sa nouvelle garnison qui était St. Pétersbourg. Seulement il ne me garda pas bien entendu chez lui. Il m’avait fait meubler un petit appartement dans les faubourgs. Il venait de temps en temps de jour et quelquefois la nuit, quand il n’était pas de service.

J’avais une femme de ménage, qui prenait soin de mon appartement et de mon linge. Elle couchait à l’extrémité du corridor, dans une chambre avec laquelle je communiquais