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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/492

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fant, autant lui laisser jeter son lest dans le bassin.

J’ai eu cette après-midi une autre fantaisie. Sous prétexte de sieste, je me suis fait déshabiller, j’ai passé un peignoir. Puis j’ai fait monter le jeune serf, qui derechef m’a servie trois fois dans la même posture sans jamais faiblir dans la lutte. Vraiment les réservoirs qui alimentent ce bel outil doivent être inépuisables.

Je lui jette une serviette, lui disant de m’attendre, je vais faire une toilette intime, et je reviens toute nue. D’un coup d’œil jeté au serviteur, je remarque qu’il n’est pas en aussi brillant état que quand il est sorti du repaire. Je n’ai pas l’air de m’en apercevoir, je me renverse sur le bord du lit, m’offrant à lui par devant, les cuisses bien écartées, pour qu’il ne perde rien de ce qui peut ranimer sa virilité.

À cette vue Yvan perd la tête, et manquant au respect qu’il doit à sa maîtresse, il se précipite sur le con défendu qui le fascine, et l’embrasse à pleine bouche comme si c’était celui d’une fille de chambre quelconque. Mon premier mouvement est