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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/491

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répondre, il se déshabilla et me montrant l’objet terriblement quillé, il me donna l’assurance, qu’il me fouetterait, puisque je lui en donnais la permission aussi bien, et aussi fort que tout à l’heure.

— Trois fois ?

— Trois fois maîtresse, et si je m’arrête en chemin, vous pourrez me fouetter, maîtresse, pour me redonner des forces.

— Alors elle est inépuisable ce n’est pas comme celles-ci, qui sont si vite usées.

Je repris de nouveau la posture à genoux devant le fauteuil, les dessous relevés. Cette fois, j’essayai de lui ouvrir la porte, mais je vis bien que son gros outil n’entrerait pas facilement, s’il ne le dirigeait pas lui-même et je dus de nouveau subir son contact.

Il ne s’était pas vanté. Il navigua trois fois, déposant du lest à chaque escale qu’il faisait au port, appuyé sur les fesses de sa maîtresse, qui commençait à s’y faire, car elle n’avait jamais rêvé d’un serviteur de cette taille.

Il a vraiment une machine surprenante, toujours en état de fonctionner, et comme je suis à l’abri d’une rechute d’en-