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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/55

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Je dus le laver pendant cinq minutes. Il y avait un soin de sa personne, qui n’était sans doute jamais assez propre, car il me le faisait frotter et refrotter. C’étaient les boules qui pendent entre les cuisses aux enfants, et dont je ne connaissais alors ni le nom, ni la véritable fonction. C’était aussi à ses fesses ridées que je devais porter mes soins. Puis je dus revenir aux pendeloques.

Il me fit ensuite frotter le manche qui pendait, car il était flasque et mou, sans doute parce qu’il était plongé dans l’eau ; de ceci je connaissais la double fonction.

Enfin il sortit du bain. Je dus l’enfermer dans un peignoir bien chaud. Il en sortit pour s’envelopper dans un drap brûlant que je lui tendais. Puis il présenta son dos au foyer, m’ordonnant de l’essuyer par tout le corps. Quand je fus à l’objet, il semblait s’être un peu ragaillardi à la chaleur. Je dus le lui essuyer ainsi que les boules qui pendaient au dessous avec un linge brûlant. Cette fois l’objet s’allongea un peu.

Il ne devait pas me trouver à son gré ainsi. Je ne l’avais sans doute pas servi avec