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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/56

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tous les égards qui lui étaient dus, car il s’assit dans un fauteuil tourné vers le feu, me prit entre ses cuisses nues, m’appuyant contre l’objet en me disant :

— Petite, je ne voulais pas te fouetter, mais je me vois obligé de t’appliquer une bonne fessée pour t’apprendre à me mieux servir une autre fois.

Il me fessa en effet, et pas pour rire, car chaque fois que sa grosse main velue retombait, elle me froissait la peau qui me cuisait horriblement, m’obligeant à me serrer contre lui. Je sentis l’objet dressé contre mon ventre se raidir et s’allonger encore.

Aïe, pensé-je, voici l’heure de mon martyre venue. Et comme pour me confirmer dans mes noirs pressentiments, il cessa de me fesser, me fit agenouiller devant lui, me commandant d’embrasser la tête de l’objet à demi quillé. Encore un qui est comme la dame, il faut lui embrasser son affaire. J’y posai mes lèvres, embrassant le bout que je venais de laver.

— Pas comme cela, petite, prends le dans tes lèvres, garde le dans ta bouche, et suce le comme un bon sucre d’orge.