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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/58

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— C’est pour t’apprendre à laisser un ouvrage inachevé. Tu vas t’y remettre avec la bouche, et si tu as le malheur de te retirer avant le commandement, c’est à moi que tu auras affaire, je te promets de t’enlever la peau des fesses.

Il me jeta à genoux devant lui. Il dut mettre l’objet entre mes lèvres, les larmes obscurcissaient ma vue. Il me fit pomper sa colonne, qui mit une demi-heure à grossir dans ma bouche, où je devais l’enfoncer à moitié. La braise vive qui s’ajoutait au feu de la fessée grillait mes fesses qui étaient en face du foyer.

Je dus sucer encore pendant cinq minutes l’objet raidi avant d’obtenir le résultat que je redoutais, car je devinais qu’il allait me donner à boire le sirop gluant qu’il avait lancé dans la serviette tout à l’heure. J’espérais que ça ne viendrait pas. Mais je sentis à l’agitation du sucre d’orge que je suçais que le moment redouté approchait.

Cette fois il me maintint la tête sur le travail, ne laissant que le gland dans mes lèvres, qui devaient le pomper jusqu’à l’issue. Il n’avait pas besoin de me tenir, ses me-