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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/57

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Je dus obéir malgré une répugnance plus forte ici que dans la chose de la dame. Dès qu’il le sentit au chaud le bout grossit, je le suçai longtemps. Il m’avait fait placer mes mains sous ses bourses en me recommandant de les presser dans mes doigts.

Tout à coup il le sortit de ma bouche, prit une serviette, et me mettant dans la main droite l’objet raidi cette fois, il me montra à le secouer, tandis que ma main gauche continuait à caresser les boules sur son ordre. Presque aussitôt un liquide blanchâtre s’élança dans le linge déployé à deux pouces du gland. Je m’arrêtai devant cette effusion imprévue, tandis que le conseiller me criait de continuer à le secouer. Trop tard, l’effusion était finie.

Alors pendant que je ne m’attendais à rien, je reçus la plus belle gifle que j’aie jamais reçue. J’en vis trente six chandelles, tombant presque dans le feu. Le cri perçant que je poussai dans ma douloureuse surprise dut retentir dans toute l’aile de l’étage. Après ce beau soufflet je reçus la plus verte fessée que main d’homme m’eût appliquée. J’eus le feu au derrière toute la nuit.