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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/70

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repris la fille par la perruque, et la tenait toujours solidement, ses doigts crispés dans les cheveux.

Maintenant elle tirait par en bas, l’obligeant à s’agenouiller. La fouetteuse profitait de l’écartement des fesses pour la fouailler entre les cuisses. La boïarine tirait par en haut la croupe remontait dans l’espace, la verge la cinglait en travers, indiquant le terme du voyage.

La pauvre fille dut s’agenouiller et se relever à chaque coup qui lui cinglait les fesses. Chaque morsure de la verge était suivie d’un double cri, d’abord sous la cuisson du méchant coup, puis par l’enlèvement et la descente. L’enlèvement devait être plus douloureux, ça se devinait à l’intensité du cri poussé.

Quand le dernier coup de verge tomba sur les fesses entamant la peau, la patiente était à genoux. La maîtresse l’enleva si brusquement qu’il lui resta des touffes de poils dans les doigts.

C’était dans la salle de bain que se réglaient les comptes des coupables qui avaient délinqué dans la matinée, à moins qu’il n’y