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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/76

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Deux autres serfs, sur un signe de la maîtresse, grimpèrent sur l’estrade venant prêter main forte aux deux premiers. À eux quatre, ils eurent tôt fait de la trousser et de la mettre dans la posture du fouet, agenouillée, nue des pieds à la ceinture, car on lui avait retiré jusqu’à ses bas.

Nous eûmes alors sous les yeux un spectacle des plus attrayants. Petronna, c’était le nom de la gouvernante était pourvue d’une croupe volumineuse. Ainsi développée dans le plan incliné dans lequel les hommes la maintenaient, la lune s’épanouissait dans son plein, les fesses très amples, élargies, rebondies offraient un vaste champ d’opération à la verge, car la barine avait pris des verges fraîchement coupées à des bouleaux du jardin et réunies en un faisceau redoutable. Il y en avait plusieurs pareils à celui-là sur une table, cette provision ne présageait rien de bon pour le gros cul en montre là haut.

La maîtresse s’installa à gauche de la vaste croupe, et sans crier gare, elle laissa retomber la verge de haut, assénant sur la chair tendue un coup redoutable qui ré-