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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/40

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» Cette retraite pourrait vous convenir ; le soupçon n’irait pas vous chercher là. »

» Mais comme j’ai déjà refusé d’aller voir ce château, si Bérenza allait faire de même ? »

» Alors, vous trouverez mille raisons à lui opposer ; un nouveau désir de solitude, l’envie de voir enfin un lieu dont vous n’avez nulle idée, ou le besoin pour lui de changer d’air, afin de rétablir sa santé. »

» Je voudrais bien que cela pût réussir. Ô Zofloya ! ayez pitié d’une malheureuse que la passion égare, et qui, d’elle-même, est incapable d’efforts pour acquérir le bonheur. Conduite par vos avis, je suis bien sûre du succès. »

Le maure sourit. « Votre destinée, votre fortune, belle Victoria, dé-