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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/41

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pendent de vous seule ; je ne suis que l’humble artisan, l’esclave de vos volontés : vous me donnerez des moyens, en coopérant avec moi, dans l’accomplissement de vos souhaits ; mais si vous me fuyez, si vous dédaignez mes conseils et méprisez mon amitié, je suis sans pouvoir, et je me retire honteusement dans mon incapacité. Adieu, signora, j’en ai dit assez, et pour le présent, vous n’avez nul besoin de moi. » Zofloya, se retournant brusquement, s’éloigna de Victoria, qui se rendit chez elle aussitôt.

À souper, comme le vin et la conversation avaient animé le comte Berenza, sa femme saisit cet instant de gaîté pour parler de Torre-Atto, et de l’envie de voir ses magnifiques solitudes. Elle dit, en regardant ten-