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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/57

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raissait aimer beaucoup sa chère Lilla.

« Si je l’aime ! ah ! je fais plus, je l’idolâtre. Elle est la lumière de mes yeux, l’astre de mon âme, la source de mon existence. Sans elle, la vie ne me paraîtrait qu’un désert affreux ; et si le destin me l’enlevait, l’instant de sa mort marquerait la mienne ; mon âme s’échapperait de son enveloppe pour rejoindre celle de ma Lilla, et mon corps reposerait près d’elle dans le tombeau. »

» Ô rage, prononça entre ses dents Victoria, et en serrant de colère le bras d’Henriquez. »

« Vous trouveriez-vous mal, signora ? dit-il en s’arrêtant. »

« Non, non, mais je… je… souffre beaucoup du pied. » Dans ce moment, la cruelle pensait qu’il serait