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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/60

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et la rapporta bientôt, après y avoir mêlé la dose suffisante de poison. Cette force additionnelle ne manqua pas de produire son effet sur l’estomac débile du comte, qui venait de boire tout d’un trait, et avec une grande avidité. Il se sentit prêt à s’évanouir, et fit signe à Victoria de s’asseoir auprès de lui. Sa tête tomba sur le sein de la perfide, comme s’il eût été surpris par un profond sommeil. Bientôt cependant, des accès d’une toux violente accompagnée de mouvemens nerveux, le forcèrent à changer d’attitude. Sa respiration, qui s’exalait sur la figure de Victoria, ne touchait point ce cœur sans remords. Un frisson se fit sentir dans tous les membres du comte, et la plus grande pâleur y succéda. Ses lèvres tremblaient, ses yeux étaient