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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/61

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agités de tiraillemens, et quelque chose de trouble s’apercevait sur sa prunelle. Le monstre femelle eut peur… elle craignait d’avoir donné la dose trop forte. Bérenza était retombé dans l’assoupissement ; elle prit sa main brûlante, et mue par ses craintes, elle la pressa dans tous les sens, ce qui rappela ses esprits. Il tressaillit, et ouvrit des yeux fixes d’où la vapeur se dissipa. Alors, apercevant la perfide, il allait se plaindre, mais la crainte de l’inquiéter l’arrêta. Il essaya même de sourire pour cacher les douleurs qu’il ressentait.

« Cher Bérenza, vous paraissez souffrir beaucoup, dit-elle en contrefaisant la femme sensible. »

« Je ne suis que languissant, ma charmante amie ; ce ne sera rien