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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/71

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délai qu’éprouvent mes espérances, et qui me troublent la tête.

— C’est bien, Madame, répondit le maure, en la saluant avec une politesse mêlée de hauteur.

— Vous me pardonnez, mon ami ; ainsi veuillez me continuer vos conseils.

— Je vous guide, madame, et ne vous conseille pas. Cependant, je dois observer que la confiance unique que vous m’avez fait l’honneur de placer en moi, n’a pas encore été trompée. Il sera tems de me faire des reproches, quand vous découvrirez que j’en ai abusé. Épargnez-moi, je vous en supplie, jusques-là. Cessez aussi vos doutes, en attendant ; et si vous voulez que je vous aide, il faut souffrir, sans commentaire, que je suive le che-