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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/89

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— Douce musique aérienne, dit-elle, pourquoi remplir mon âme troublée d’impressions, plutôt faites pour augmenter mon délire que pour le dissiper ? ces accords me tuent, et j’aimerais bien mieux entendre la voix gracieuse de Zofloya qu’une musique aussi déplacée.

« Eh bien soit, oh ! la plus admirable des femmes, dit quelqu’un dont l’organe valait les meilleurs chants, car c’était celui du maure, qui se trouva tout à côté de Victoria. »

« Être étonnant ! je ne vous ai point entendu ; d’où venez-vous donc ? »

« Me voici, Signora, cela ne vous suffit-il pas ? »

« Comment avez-vous deviné que j’avais besoin de vous ? »