Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/9

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l’enchante. Je lui apprendrais qu’il est né pour un sentiment plus relevé, plus fait pour le rendre heureux ; et il renoncerait bientôt à sa passion puérile, qu’il ne doit qu’à la simplicité d’une première jeunesse. Ô Zofloya ! cela serait, si j’en avais la possibilité ; mais, jamais, oh, non, jamais ce bonheur ne sera le mien ! »

Victoria laissa aller sa tête sur sa main, et s’arrêta. Reprenant ensuite sa phrase avec plus de rapidité, elle dit : « Voilà donc mon secret… voilà quels sont mes souhaits… mon désespoir… dites, dites maintenant, Zofloya, quelle consolation vous pourriez avoir à m’offrir ? »

» Mais, signora, je vous conseil-