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Page:Darien, Bas les coeurs, Albert Savine éditeur, 1889.djvu/160

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— Ah ! c’est ça ! dit Mme Arnal. L’épilogue, à la bonne heure ; j’en suis. Mais le prologue…

Quel prologue ? quel épilogue ?

Mme Arnal minaude.

— Le prologue ― ce M. Beaudrain a des mots charmants ― le prologue, non, décidément… je ne me sentirais pas le courage… Je… Il me semble que si un étranger, un ennemi… Je ne sais pas, mais rien que cette idée-là… Je ne comprends pas…

— Eh bien ! moi, je comprends tout ! rugit Mme Legros, malgré les supplications de son mari ; ah ! mais oui, tout !…

Mme Legros est une vraie patriote.

Elle comprend tout. Ça ne fait pas un pli.