core plus haute que celle-là… J’entends que dès ce soir les choses soient transformées comme je l’ai dit.
Alors lui, plus pressant, suppliant presque :
— Mais votre Majesté n’y songe pas… Une vente de chevaux, de voitures… Une sorte de faillite royale… Quel éclat ! Quel scandale !
— Ce qui se passe est encore plus scandaleux.
— Qui le sait ?… Qui s’en doute seulement ?… Comment supposer que c’est ce vieux ladre de Rosen… Vous même vous hésitiez tout à l’heure… Oh ! madame, madame, je vous conjure, acceptez ce que vous voulez bien appeler mon dévouement… D’abord ce serait tenter l’impossible… Si vous saviez… Mais vos revenus d’une année suffiraient à peine à la bourse de jeu du roi.
— Le roi ne jouera plus, monsieur le duc.
Ce fut dit d’un ton, avec des yeux !… Rosen n’insista pas. Pourtant il se permit d’ajouter :
— Je ferai ce que désire Votre Majesté. Mais je la supplie de se souvenir que tout ce que je possède est à elle, et que dans un cas de détresse j’ai bien mérité qu’on s’adresse à moi d’abord.
Il avait la certitude que ce serait avant longtemps.
Dès le lendemain, les réformes annoncées commencèrent. La moitié de la valetaille fut