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Page:Daveluy - Le cœur de Perrine, 1936.djvu/90

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VII. — LE MARIAGE DE PERRINE


La journée du mariage s’annonça radieuse. Perrine le constata en se glissant, dès l’aube, près de la fenêtre, où quelques semaines auparavant, elle avait décidé de se rendre aux vœux des siens et d’épouser André de Senancourt. L’heure sonnait. Elle remplirait bientôt sa promesse. Dans quelques minutes, Madame de Repentigny frapperait à sa porte et lui offrirait maternellement son aide. Il faudrait se hâter. La bénédiction nuptiale avait lieu de bonne heure. Perrine, pensivement, se pencha de nouveau sur les vêtements élégants qu’elle allait revêtir. Tout était blanc, léger, discret. Elle toucha avec un certain respect son voile, bordé d’une dentelle d’Alençon, cadeau de Madame de la Peltrie, puis la couronne de fleurs d’oranger que lui avait offerte Charlot, avec émotion, en lui rappelant que Lise la portait le jour de son mariage. Puis, il y avait le beau missel d’ivoire que Madame de Repentigny avait placé entre les mains de la jeune fille la veille au soir, en disant : « En souvenir de ma mère, qui eût tant aimé voir