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Page:David - Les Patriotes de 1837-1838, 1884.djvu/14

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avant-propos
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sous un faux jour ; on sait que le mort ne parle plus, et la même raison d’état qui me fait expier sur l’échafaud ma conduite politique pourrait bien inventer des contes à mon sujet… Je meurs sans remords ; je ne désirais que le bien de mon pays dans l’insurrection et l’indépendance ; mes vues et mes actions étaient sincères. »

Dans une lettre écrite, quelques jours auparavant, de Lorimier disait : « Ô ma patrie, à toi j’offre mon sang comme le plus grand et le dernier des sacrifices. »

On doit croire que de Lorimier a exprimé les sentiments et les dernières volontés de ses compagnons d’infortune, de tous ceux qui en 1837-1838 sont morts sur les champs de bataille et les échafauds.

Le seul but de ce livre est de montrer qu’ils ont droit à notre reconnaissance, et que nous devons accepter l’offrande de leurs sacrifices et de leur sang pour l’honneur de notre nationalité et le triomphe de la liberté.


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