sa goutte, accueillit et encouragea si bien ses visites que, plusieurs fois par semaine, le comte passait une grande partie de ses après-dîner à la petite villa blanche.
Le jeune homme dissimulait trop mal son adoration inquiète de Suzanne pour que celle-ci en ignorât, et ne redoutât pas un peu une démarche qu’elle s’imaginait prochaine.
Étrange aventure ! Elle sentait, sans le savoir, qu’elle avait charmé Xavier et affolé Jacques ; et sa candeur s’apeurait un peu de sa perspicacité. Mais le piquant de cette situation ne lui déplaisait pas en ce qu’il donnait satisfaction à ce rien d’inévitable coquetterie qu’il y a, même dans l’âme la plus ingénue de femme.
Elle aimait la belle robustesse de Xavier, sa tenue et ses manières distinguées, et avait