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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/212

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CŒUR EN DÉTRESSE

su discerner en lui une aptitude à aimer simplement et profondément. Mais elle avait un faible involontaire pour la langueur et la mélancolie éparses dans toute la personne de Jacques ; et l’âme tourmentée qu’elle lui soupçonnait, requérait sa curiosité par son mystère. Il lui semblait qu’elle serait capable de l’apaiser cette âme, de la fixer à jamais dans une retraite de paix et d’amour. Il y avait en elle comme un vieux fonds de chevalerie qui lui mettait en tête des rêves d’héroïsme et d’abnégation.

Des jours se passèrent, Jacques, en dehors des heures qui s’écoulaient aux Rixhes, comme en une oasis de répit, était sombre, taciturne, et Gervel même, qui rôdait autour de lui, ne parvenait point à desceller son mutisme.

Le comte se sentait je ne sais quelle