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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/45

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CŒUR EN DÉTRESSE

Lorsque le comte de Vesoule avait eu achevé de s’organiser un perpétuel spectacle de beauté, il s’était ennuyé.

Lorsqu’il voulut satisfaire ses aspirations vers le Beau, qu’il posséderait seul, il n’atteignit qu’un profond découragement.

Gervel de tout cela conçut l’espoir d’une rédemption morale possible pour son maître.

Un soir de mars, à la veillée — une bise noire sévissait dehors, dernier souffle mauvais de l’hiver au déclin — ils s’étaient tous deux rapprochés de la flamme réconfortante d’une brassée de sarments qui flambaient entre deux rondins ; et, comme chaque soir ils étaient accoutumés de le faire, ils devisaient, accoudés dans leurs fauteuils de cuir aux clous dorés.

Jacques se lamentait sur son impuissance au bonheur, à la joie.

— La joie ! disait Gervel, mais qu’est-ce