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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/58

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CŒUR EN DÉTRESSE

l’ivresse, le tressaillement intense de la jouissance ! Des types caractéristiques et sans mélange, au moins, ceux-là, et combien variés ! pensait-il.

Je crois aussi qu’il devait priser leur peu de complication morale et que sa nouveauté de « noceur » devait mieux s’accommoder de la fréquentation facile des professionnelles, que de l’abord qu’il faut calculer, toujours lent et incertain, de leurs sœurs mondaines.

Enfin, il subissait l’attrait morbide, irrésistible même pour certains intellectuels, de la courtisane, l’attrait qui la fait aimer, aux heures de mélancolie, comme une victime, comme une résignée.

… Un soir, il emmena, presque fougueusement, du Mabille, une jolie brune, autour de laquelle un grand cercle mouvant de