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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/87

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CŒUR EN DÉTRESSE

le parc, pour se réchauffer. Ils allèrent, durant dix minutes, nerveusement sous le ciel menaçant : des souffles erraient ; d’éblouissants éclairs fulguraient.

— Rentrons, il n’est que temps ! dit-il.

Ils rebroussèrent chemin. Mais la pluie creva, subite, avec un fracas énorme ; ce fut un déluge. Ils s’élancèrent éperdûment vers le château. Quand ils y parvinrent, en un clin d’œil, ils étaient déjà ruisselants, comme au sortir d’un bain.

Le soir, en des vêtements secs, sous les feux du grand lustre, dans l’antique salle à manger, elle frissonna encore, et une épouvante sourde la poignait autour du cœur.

Et le lendemain encore, elle frissonna à plusieurs reprises.