la comédie d’aujourd’hui ; c’est le comble du ridicule. Il est inconcevable que des comédiens, qui s’érigent en juges des pièces, aient assez peu de goût pour hésiter même à renvoyer une aussi détestable drogue. Que dira-t-on, quand on saura que ce tripot appelle du jugement du public, et persiste à regarder cette farce comme pleine de sel et d’un excellent comique ! Quelle honte pour les auteurs dramatiques, d’être jugés par un aussi ridicule aréopage !
10. — Les plaisans s’exercent sur le compte des ci-devant soi-disant Jésuites. Entre les mauvaises choses qui courent sur eux, on distingue le distique suivant :
11. — Les États-Généraux ont aussi défendu chez eux l’introduction d’Émile[4]. Si Rousseau a voulu faire parler de lui et se singulariser, il a pris une excellente route. Du reste, son livre est qualifié de toutes les épithètes malsonnantes qu’il pouvait désirer.
12. — On ne peut s’empêcher de consigner ici un bon, ou plutôt un grand mot de M. le Dauphin. On lui faisait la lecture, pendant qu’il était dans le bain, de la Gazette de Hollande, où était annoncée la proscription du livre