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Page:De Bachaumont - Mémoires secrets Tome 1 - 1762-1765 - Ravenel - Ed. Brissot-Thivars - 1830.djvu/268

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DÉCEMBRE 1763

AlloEnfin, dit-il, je vois le cas :
AlloPourtant la nouvelle n’est pas
Allons Mise dans ma Gazette.

Allons Richelieu, plein de grâce,
Allons Apportait au poupon,
Allons Des vers dignes d’Horace,
Allons Et du miel de Mahon.
Enchanté de le voir, à l’entendre on s’arrête :
AlloMais voyant Marie, à l’instant
AlloIl laisse là son compliment
Allons Pour lui conter fleurette.

Allons Lugeac, pour toute antienne,
Allons Dit d’un ton impudent :
Allons Faut à la prussienne
Allons Élever cet enfant ;
Il aura, comme moi, le cœur impitoyable.
AlloJoseph dit, en bouchant son nez :
AlloMon beau seigneur, quand vous parlez,
Allons Vous infectez l’étable.

Allons Écumant de colère
Allons Lugeac vit en sortant
Allons L’amour du militaire,
Allons Monteynard et Brehan ;
Avec eux Talaru se tenait à l’entrée :
AlloApprochez-vous, leur dît Jésus,
AlloVous serez toujours bien venus,
Allons Ici comme à l’armée.

Allons Un certain Surlaville,
Allons Espèce de commis,
Allons Se trouvant à la file,
Allons D’un air bas et soumis,
Dit : Jésus, vous voilà dans un pauvre équipage ;
AlloMais je suis né plus indigent,