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Page:De Sales - Introduction à la vie dévote, Curet, 1810.djvu/126

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3. Si l’on trouve que l’on ait fait quelque bien, on en rend grâces à Dieu ; si au contraire on l’a offensé, ou en pensées, ou en paroles, ou en œuvres, on lui en demande pardon par un acte de contrition, qui doit renfermer la douleur des péchés, le bon propos de s’en corriger, et la volonté de s’en confesser à la première occasion.

4. Après cela on recommande à la divine Providence, son corps, son âme, l’Église, ses parens et ses amis, et l’on invoque la sainte Vierge, les Saints, et son Ange gardien, les priant de veiller sur nous ; et puis, avec la bénédiction de Dieu, l’on se met en état de prendre le repos qu’il a voulu nous rendre nécessaire.

L’on ne doit jamais omettre cet exercice du soir, non plus que celui du matin ; et il faut penser que, comme par celui du matin l’on ouvre les yeux à la lumière du Ciel, ainsi par celui du soir on les ferme aux ténèbre de l’Enfer.


CHAPITRE XII.

De la Retraite du Cœur.


C’EST ici, Philothée, que je vous souhaite plus de docilité à suivre mes conseils ; car c’est l’article dont je crois que votre avancement spirituel dépend davantage.

Rappelez-vous le plus souvant que vous pourrez, durant le jour, à la présence de Dieu, vous servant de l’une des quatre