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Page:De l'amour des femmes pour les sots. Nouvelle éd. (1858).pdf/51

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Que u’étudiez-vous les sots, leur dit cet auteur, pour parvenir à les imiter ? Il peut, sans doute, vous en coûter beaucoup pour remplir un pareil personnage ; mais y a-t-il quelque profit sans honte ? Et, d’ailleurs, on vous y oblige : il n’y a pas pour vous une autre voie de salut. Vouloir soustraire le beau sexe à l’empire des sots en lui démontrant la perversité de son goût, il n’y faut pas songer, ce serait folie : autant vaudrait changer la nature ou contrarier la fatalité.

Car sachez, continue Champeenets, que les femmes ne sont pas maîtresses d’elles-mêmes, que tout, chez elles, est instinct et tempérament, et que, par conséquent, elles ne peuvent être coupables de leurs préférences. On ne répond que de ce que l’on fait avec intention et discernement. Or, quelle est celle qui peut rendre