Aller au contenu

Page:De l'amour des femmes pour les sots. Nouvelle éd. (1858).pdf/52

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

compte de l’engouement qui la pousse, de la passion qui la subjugue, du sentiment qui la fait ingrate ou de la vengeance qui lui dicte ses noirceurs ? En vain, vous chercheriez en elles un si cruel prodige, aucune n’est complice du mal qu’elle cause : à cet égard, leur étourderie atteste leur candeur.

Pourquoi donc vous obstinez-vous à leur demander ce que la Providence ne leur a pas départi ? Elles s’offrent à vous belles, désirables et aveugles : cela ne vous suffit pas, et vous les voulez encore raisonnables, clairvoyantes et sensibles ! C’est ne les pas connaitre.

En elles, ne cherchez qu’elles, admirez leur taille élégante et flexible, caressez leur chevelure soyeuse, baisez leurs mains mignonnes ; — mais traitez de badinage leur mépris, ac-