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Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/103

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Les empereurs, dans la suite, ont eu soin que, lorsqu’il y auroit défense en quelque lieu de porter certains habits ou certaines parures, ces lois ne regardassent jamais les femmes. On leur a donné droit aux successions et aux héritages. Les lois ont encore permis qu’on accompagnât les funérailles des femmes, de discours et d’éloges funèbres, comme on fait à celles des grands hommes.

Nous voyons que n’y ayant pas assez d’argent dans Rome, pour satisfaire au voeu de Camille, qui avoit promis un présent considérable à Apollon de Delphes ; les femmes donnèrent, de leur plein gré, tous leurs joyaux. Nous voyons encore dans la guerre qu’avoit Cyrus contre Astyage, que l’armée des Perses étant mise en fuite, elle se rallia, piquée par les reproches des femmes, revint au combat, et remporta une il-