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Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/47

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XI.

Choses particulières et étonnantes qui se remarquent dans la Femme.

Aussi est-il certain que, pour l’ordinaire, la femme est plus tendre et plus compatissante que l’homme. Aristote regarde la compassion et la miséricorde comme le propre de la femme. Je crois que c’est pour cela que Salomon a dit, que là où il n’y a pas de femme le malade languit. Soit parce que la femme est plus adroite et plus prompte que l’homme à servir et à secourir un malade ; soit parce que le lait de la femme est un remède très-puissant pour les malades, et même capable de rendre la santé à ceux qui seroient près de mourir. C’est pourquoi, comme le rapportent les médecins, la chaleur des mamelles d’une femme, appro-