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Page:Delair - L’Éloge d’Alexandre Dumas, 1872.djvu/7

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L’ÉLOGE
D’ALEXANDRE DUMAS

Le théâtre représente un atelier de sculpteur. Au milieu, sur une estrade, le buste encore voilé. — Au lever du rideau, le sculpteur est assis, dans une posture de fatigue et de songerie.


SCÈNE PREMIÈRE.
LE SCULPTEUR, seul.


Mort ! voici donc un an que tu nous l’as repris
Et que sa place manque au foyer des esprits !

Il se lève.

Ô Mort ! tu l’as saisi d’une main hésitante,
Tâtant par de faux bruits cette proie éclatante…