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Page:Delly - Gwen, princesse d'Orient, 1981.pdf/125

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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

d’un certain temps, Wou revint en annonçant qu’on ne le trouvait nulle part.

Et introuvable encore il demeura les jours suivants. Dougual fit faire des recherches dans tout le pays environnant, sans obtenir de résultats. Il en conclut que Willy avait dû s’enfuir dans la forêt où un hasard seul pouvait le faire découvrir. Ainsi donc, il s’avouait coupable d’avoir trahi son maître.

Dougual donna l’ordre qu’on continuât de le rechercher, en promettant une récompense à ceux qui donneraient quelque indication utile. Puis il s’occupa de régler rapidement les plus pressantes affaires, envoya des messages aux chefs du mouvement pour annoncer son désistement. Après quoi, il partit pour gagner Kermazenc.

Sa lettre était déjà venue apporter le bonheur à Gwen. La jeune femme ne pouvait se lasser de relire ces mots : « Je ne suis pas le fils de cet homme… Mon père était son frère Riec, qu’il fit mourir, comme ta pauvre mère. »

Ainsi, il était donc fini, l’affreux cauchemar de ces derniers jours ! Elle allait revoir Dougual et rien ne les séparerait plus désormais…

Non, rien, puisqu’il lui annonçait même l’abandon de ses ambitieux projets de souveraineté.

Il arriva un soir chez Mlle Herminie, au