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Page:Demangeon - Le Déclin de l’Europe, 1920.djvu/218

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japonais. Placements de capitaux, entreprises industrielles, emprunts, les États-Unis tiennent en main déjà un solide noyau d’affaires. Les chantiers de construction navale de Shanghaï (Shanghaï Dock and Engineering Co) travaillent avec l’appui de banquiers américains ; dès 1917, ils ont construit, pour le compte des États-Unis, des cargos destinés à transporter du charbon vers les Philippines ; en 1918, d’autres commandes de navires d’acier sont venues d’Amérique. Les premières usines de coton employant les méthodes et les machines américaines se sont construites à Tien-tsin en 1917 ; les machines motrices viennent de New-York, les machines textiles de Lowell et de Worcester (Massachusetts)[1] ; d’autres usines se construisent à Shanghaï. En octobre 1916, l’American International Corporation acquit le privilège de construire 1 100 milles de chemins de fer en Chine et le droit de réparer le Grand Canal. La Chicago Continental Commercial Bank consentit en novembre 1919 un emprunt de trente millions de dollars au gouvernement chinois ; en juillet

  1. Asia, 1917, p. 470-471.