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Page:Demangeon - Le Déclin de l’Europe, 1920.djvu/89

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les salles des machines n’ont qu’un toit et pas de murs ; mais deux districts l’emportent sur les autres et se posent en rivaux de la Delaware et de la Clyde : celui d’Oakland sur la baie de San Francisco et celui du Puget Sound (Seattle, Tacoma).

Presque toutes ces entreprises, jeunes et puissantes, équipées à la moderne, outillées à l’américaine, sont parvenues à construire en peu de temps des tonnages dont la seule pensée n’aurait avant la guerre rencontré que des incrédules. Une comparaison des tonnages lancés de 1914 à 1918 par les chantiers américains, britanniques et français permet de constater le surprenant essor de la construction américaine, la fin de la suprématie de la construction britannique et la chute lamentable de la construction française.

CONSTRUCTIONS NAVALES
Tonnage lancé
en :
États-Unis
Royaume-Uni
France
1914..... 0 200 762 1 683 530 114 052
1915..... 0 177 460 0 650 919 025 402
1916..... 0 504 247 0 608 235 042 750
1917..... 0 997 919 1 162 896 018 828
1918..... 3 033 030 1 348 120 013 715