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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t1.djvu/92

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Mais ma douce blessure est promptement guérie :
On dirait que l’extrême amour
Renaît sans cesse de lui-même :
On le prodigue en vain, comme le feu du jour,
Il se ranime encor pour nourrir ce qu’il aime.
Va chercher tes enfans ; tu me remercîras,
Si tu peux les trouver et devenir sensible ;
Ton sort, au milieux d’eux, s’écoulera paisible ;
Va, ne crains plus la mort ; sois mère, tu vivras !