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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t2.djvu/126

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L’OREILLER D’UNE PETITE FILLE.


Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi !
Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,
Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !


Beaucoup, beaucoup d’enfants pauvres et nus, sans mère,