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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t2.djvu/91

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— Je vais t’aider à la connaître, moi, poursuivit sa mère en la plaçant toute droite devant le miroir : Regarde : la voilà ! »

Marie fut frappée de ce petit visage maussade où l’ennui faisait déjà des siennes ; il enlaidit beaucoup les enfants, et tout le monde. Elle écouta, docile, les paroles sages et tendres qui se gravèrent aussi autant dans son cœur que le souvenir humiliant de cette journée entière de bâillements, d’égratignures et de langueur : plutôt périr que d’y retomber. Aussi, comme elle apprit ses leçons ! comme elle aima l’étude ! je crois de même que c’est la plus douce nourriture du temps. Et vous !