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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t2.djvu/92

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LE PREMIER CHAGRIN D’UN ENFANT


Le chagrin t’a touché, mon beau garçon. Tu pleures ;
Ta lèvre tremble ; allons ! te voilà dans nos rangs ;
Tu viens d’apprendre. Oui, nous naissons expirants ;
Oui, la vie est malade avant que tu l’effleures.


Que veux-tu ? tes épis pleins de lait, verts encor,
Pour tes jeunes larcins plus attrayants que l’or,