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Page:Dickens - L’Abîme, 1918.djvu/80

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— Voilà où se trouvait Lime Tree Lodge, monsieur, — lui dit cet homme, — il y a dix ans.

Second espoir évanoui. Là encore pas d’issue !… pas d’issue !…

Une dernière chance lui restait ; c’était de trouver le répondant clérical M. Harker. Il entra dans la boutique d’un libraire et demanda si on pouvait le renseigner sur la demeure actuelle du Révérend. Le libraire fit un geste de surprise, fronça les sourcils, et demeura muet. Cependant il prit sur son comptoir un précieux petit volume, habillé d’une reliure grise et sombre, le tendit au visiteur, ouvert à la première page, et Wilding y lut :

LE MARTYRE
DU
RÉVÉREND JOHN HARKER
dans la Nouvelle-Zélande,
Raconté par un ancien membre de sa Congrégation.

— Je vous demande pardon, — fit Wilding.

Le libraire répondit seulement par un signe de tête à ses excuses. Wilding sortit.

Troisième et dernier espoir détruit. Pas d’issue !… pas d’issue !…