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Page:Dictionnaire pratique et historique de la musique.pdf/119

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  …qui me fai -- tes un dôme om -- breux 
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(Bordes, Ô mes morts.)

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  …et d'ex -- em -- ple.
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(Bordes, Ô mes morts.)

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  do8 re \afterGrace mi,4 { \once \override Flag.stroke-style = #"grace" mi8 } | 
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  …ce 
  \once \override LyricText.self-alignment-X = #LEFT moi-ne…
  Vous a -- vez bon ar -- gent Ni -- 
  \once \override LyricText.self-alignment-X = #LEFT co-le chez le 
  \once \override LyricText.self-alignment-X = #LEFT si-re de Beau- mont…
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(G. Pierné, La fille de Tabarin, acte i.)

Decrescendo, loc. ital. opposée à crescendo (voy. ce mot) et prescrivant une décroissance graduelle de l’intensité du son.

Déduction, n. f. Chez les théoriciens du moyen âge, nom de la gamme diatonique ascendante, la gamme descendante étant appelée réduction.

Degré, n. m. Situation d’un son dans l’échelle. Les sept sons de la gamme diatonique, dans l’intervalle d’une octave, sont désignés par les sept premiers chiffres romains ; considérés du point de vue harmonique, ce sont : i, tonique ; ii, seconde ; iii, tierce ; iv, quarte ; v, quinte ; vi, sixte ; vii, septième ; du point de vue tonal : i, tonique ; ii, sus-tonique ; iii, médiante ; iv, sous-dominante ; v, dominante ; vi, sus-dominante ; vii, sensible. Les D. sont dits conjoints lorsqu’ils se succèdent immédiatement, en montant, ou en descendant ; ils sont appelés disjoints, quand un ou plusieurs D. intermédiaires les séparent.

Délié, adj. 2 g., qualifiant l’agilité et l’indépendance des doigts, dans le jeu du piano. Un des ouvrages classiques de Czerny a pour titre L’Art de délier les doigts.

Démanché, n. m. Procédé d’exécution sur le violon et les autres instruments à cordes à manche, consistant à déplacer la main gauche et à la rapprocher du chevalet. Ce terme se rencontre déjà chez Rabelais (1550), ce qui établit l’ancienneté de l’usage qu’il désigne.

Démancher, v. tr. Action de jouer au démanché.

Demi-cadence. Voy. Cadence.

Demi-pause, n. f. Signe de silence, valant la moitié d’une ronde, soit une blanche, dans la notation moderne. (Voy. Silence.)

Demi-soupir, n. m. Signe de silence équivalent à une croche. (Voy. Silence.)

Demi-ton, n. m. Le plus petit intervalle pratiqué dans la musique moderne. On le forme de trois manières : le D.-T. diatonique, dont le rapport est 16/15, est formé par deux notes de nom différent, telles que ut- bémol, mi-fa, etc. ; le D.-T. chromatique, rapport 25/24, est produit par deux notes de même nom, dont l’une est altérée, soit ut-ut dièse, bémol-, etc. ; le D.-T. enharmonique, dont les deux termes sont théoriquement séparés par la distance d’une comma, mais se confondent à l’oreille depuis l’adoption de la gamme tempérée, est formé de deux notes de nom différent, qui rendent le même son, comme ut dièse et bémol.

De profundis. Psaume cxxix, l’un des sept psaumes de la pénitence. La liturgie catholique en ordonne la récitation ou le chant dans l’office des morts, à la fin des laudes, et comme quatrième psaume, aux vêpres des morts. Il a été plusieurs fois mis en musique, notamment par Orlando de Lassus (1584), Lulli (1683), La Lande.

Des, bémol dans la nomenclature allemande.

Désaccordé, adj. 2 g. Se dit d’un instrument qui a perdu l’accord.

Descendant, adj. 2 g. Qualificatif d’un dessin ou d’une gamme qui procède de l’aigu au grave.

Descendre, v. intr. Passer d’une région ou d’un degré de la gamme à un autre qui lui est inférieur.